Instinctivement,
nous comprenons que la position du cavalier sur le cheval va jouer un
rôle fondamental. Sans
entrer dans les détails, nous allons chercher la verticalité. La selle
n’est
pas une chaise, on oublie le dossier. Son rôle principal est de
soutenir les
étriers, sur lesquels l’appui se fait. Les étriers sont comme le sol,
nous y
posons les pieds pour être en équilibre, vertical, même si les jambes
sont
pliées (plus ou moins selon l’activité).
Hélas pour l’humain, le réflexe est
plutôt de se recroqueviller sur le cheval. Pour retrouver cette
verticalité, il
faut se déplier sur le cheval. Bien souvent, cela commence par les
épaules.
Pour nous aider à les libérer, le regard a un rôle primordial. Si
celui-ci est
dirigé vers le sol ou les oreilles du cheval, cela emmène les épaules
vers
l’avant en les refermant. Profitons de la forêt et des éléments
naturels pour
lever la tête et regarder au dessus de notre tête, la cime des arbres
est là.
Ces
paysages, au-dessus de notre tête, nous offrent une aide providentielle
pour
améliorer notre attitude et ressentir la différence entre un regard
dirigé vers
le bas ou un regard panoramique, en haut, à droite, à gauche.